FrancoisBayrou
LA SITUATION DE LA FRANCE NOUS OBLIGE A ETRE SERIEUX ET REFORMATEURS
Interview de François BAYROU dans Le Monde.
Dans une tribune publiée par Le Monde, François Bayrou appelle aujourd'hui François Hollande à ne pas "déposer les armes de la pensée", sous peine de voir son quinquennat virer à "l'échec".
Plus de 50.000 citoyens soutiennent déjà l'appel à un référendum de moralisation de la vie publique. Rejoignez le mouvement : signez vous aussi, en cliquant ici.
"Le conseil national du PS, ce samedi 13 avril, a marqué un tournant qui devrait être pour tous les réformistes, particulièrement pour le président de la République s'il demeure attaché à ce cap, une alerte rouge.
Sous la pression de son aile gauche, elle-même menacée par le courant Mélenchon, les dirigeants du PS, sans que nul ou presque s'en aperçoive, ont accepté samedi de se ranger à l'argument principal de ceux qui, de l'intérieur, combattent leur politique.
Résumons la question : on avait compris depuis longtemps qu'il y avait deux lignes au PS, la ligne du PS de gouvernement, et une ligne dite "de gauche" qui entretient la chimère, dite à tort "keynésienne", du redressement par un surcroît de dépense publique.
Si la situation n'était pas si grave, cela prêterait à sourire : si la dépense publique, les déficits et la dette étaient la clé de la bonne santé pour un pays, la France, qui n'a pas connu de budget équilibré depuis bientôt quarante ans, qui a atteint depuis vingt ans et à plusieurs reprises des déficits record (jusqu'à 7 % du PIB, c'est-à-dire 15 % de dépenses non financées !), dont la dette publique galope vers les 100 % du PIB, devrait être florissante et enviée. Et ce devrait aussi être le cas du Japon, de l'Italie, de la Grèce, pour ne citer que les fleurons de cette politique du dérapage érigé en vertu.
François Hollande, dans sa campagne, malgré nombre de promesses intenables, et depuis son élection dans ses déclarations publiques, défendait une autre ligne : celle du redressement par le soutien à l'activité et par l'assainissement, même progressif, des finances publiques. On disait même qu'il était le premier leader socialiste français à avoir fait ce choix courageux. Et ce courage affiché lui a valu de nombreux suffrages de bonne foi.
Certes, la semaine dernière, la contestation ouverte d'Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et Benoît Hamon avait défié cette ligne. Mais on disait que cette rébellion interne avait été fermement recadrée : "Aucun ministre ne peut contester la politique du gouvernement."
On croyait... On se trompait, puisque ce qui s'est passé samedi, c'est que le Parti socialiste tout entier a paru adopter la pensée Montebourg.
Oh, bien sûr, il y a un artifice, une grosse ficelle. Puisqu'il ne fallait pas paraître contester, sur le plan intérieur, la politique de "sérieux budgétaire", on a choisi de la mettre en cause par l'Europe : en présentant les choses comme si ce "sérieux" nous était imposé par l'Union, comme si nous en étions les victimes, comme si nous devions nous en libérer, et en focalisant, avec une élégance moyenne, la contestation sur la personne d'Angela Merkel, présentée comme la mère de toutes les austérités !
Dans les temps de crise, ce type de facilité est la plus dangereuse des postures ! Ce n'est pas ainsi qu'on entraîne un grand pays placé devant d'exceptionnelles difficultés.
Car contrairement à ce que voudrait nous faire croire le PS, ce n'est pas l'Europe, encore moins l'Allemagne, qui nous oblige à être sérieux et réformateurs ! C'est la situation même de la France. Nous ne sommes pas près d'atteindre les 3 % de déficit budgétaire. Nous en sommes à 5 % ! Nous ne sommes pas en voie de nous rétablir. Notre commerce extérieur vient encore de s'effondrer au mois de février. Nous ne sommes pas près d'avoir retrouvé un Etat et des collectivités publiques efficaces : nous dépensons 20 % de plus que nos voisins pour des services que les Français ressentent comme insuffisants. Nous ne sommes pas sociaux. Nous avons 5 millions de chômeurs, des banlieues en péril, 9 millions de pauvres et un outre-mer, par exemple, à l'abandon.
Accepter l'idée qu'il serait mieux que "l'Europe" et Angela Merkel nous fassent la bonne grâce de nous permettre d'ouvrir à nouveau en grand les vannes, c'est prendre un immense risque. Pas pour l'Europe, pour nous-mêmes ! Car ce ne sont pas les Allemands qui paieront la facture ! C'est nous qui la paierons, en explosion des taux d'intérêt, en prélèvements supplémentaires, en alourdissement des conditions d'exercice de nos producteurs, en chômage supplémentaire, en crise sociale, au bout du compte en échec généralisé.
C'est une pensée fausse de désigner Angela Merkel comme seule responsable des efforts que nous devons faire et de laisser entendre que nous pourrions les éviter. Si nous, France, étions forts et équilibrés, si nous avions un projet européen, nous pourrions ouvrir un dialogue avec le gouvernement allemand et les autres partenaires sur une vraie stratégie de croissance européenne, qui ne devrait pas passer principalement par de nouveaux déficits. Nous faisons le contraire.
François Hollande devrait réfléchir à ceci : si pour "s'arranger" avec ses contestataires, pour avoir la paix au PS, pour ruser et pour biaiser, il acceptait de déposer les armes de la pensée, de signer, même pour faire semblant, avec ceux qui refusent sa politique un armistice idéologique, en cessant de défendre ses fondamentaux, c'est son quinquennat qu'il sacrifierait et l'échec, je le crains, deviendrait certain."
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DE LA VERITE EN POLITIQUE
FRANCOIS BAYROU A L'UNIVERSITE DE RENTREE |
On nous ment. Je prends comme exemple les vingt dernières années. En 1995, CHIRAC a permis de baisser le chômage, il y a eu des manifestations. Les promesses ne sont pas tenues. Puis en 2002 JOSPIN ne sera pas au second tour et CHIRAC sera réélu à 80 % des voix. En 2005, il y aura des émeutes dans les banlieues 70 % des gens portent un jugement négative sur la politique de l’emploi. En 2005, les électeurs voteront non à la constitution européenne. En 2007, Nicolas SARKOZY a dit qu’il cherche la croissance avec les dents et qu’il baissera le chômage. En 2012, François HOLLANDE se retrouve avec un déficit abyssale, une croissance en berne, un chômage de 3.2 millions de personnes et ce ne sont uniquement les personnes qui sont inscrites à Pôle Emploi qui n’ont pas travaillé du tout. Pendant la campagne de 2012, l’UMP et le PS ont fait des promesses qu’ils ne pourront pas tenir croissance de 1.3 % en et baisse du chômage. Les gens préfèrent entendre de belles promesses à la réalité de la situation actuelle du pays. Ils ont déchantés et réalisent aujourd’hui que François HOLLANDE ne pourra pas tenir ses promesses de campagne.
Sur internet, on ne trouve pas forcément la vérité dans l’actualité et l’actualité change tellement vite. Une information en chasse une autre. Et ces informations sont vite oubliées. Si une information est faite sur internet, on ne peut pas l’effacer la corrigée.
François BAYROU préfère dire la vérité aux gens qui l’écoute pendant les réunions aux personnes du monde ouvrier, aux paysans, aux personnes de confiance qui n’ont pas de relation d’information secrète. Trahir cette confiance, c’est ce trahir soi – même.
Les partis politiques font des promesses de campagne qui savent très bien qu’ils ne pourront pas tenir et en leur dissimulant l’essentiel.
Pierre MENDES FRANCE mettait le citoyen au cœur de la politique. François BAYROU rend hommage à Pierre MENDES FRANCE et à Raymond BARRE. Ces deux hommes ont choisi tout au long de leur carrière de dire la vérité aux gens. Pierre MENDES FRANCE s’adressa directement aux français pendant sept mois à la radio pour leur dire la vérité.
Monsieur BAYROU a choisi de voter pour Monsieur HOLLANDE et contre Monsieur SARKOZY. SARKOZY croit que gouverner c’est exercer un pouvoir souverain, sans redouter l’arbitraire. Il aime cette puissance et je trouve que c’est une dangereuse ébriété que croire à la puissance sans partage lorsqu’on gouverne. Ces deux dernière semaines de campagne de SARKOZY a tenu des discours racistes.
François BAYROU a fait la connaissance de François HOLLANDE en 1995 et par la suite avaient leur bureau l’un à coté de l’autre à l’Assemblée Nationale. François BAYROU trouve que le programme de François HOLLANDE est intenable du point de vue financier, il manque quinze milliard. François BAYROU a préféré voter au deuxième tour des élections présidentielles pour l’illusion (HOLLANDE) que pour la division (SARKOZY). Il faut également une alternance mais le programme de HOLLANDE coûte trop cher. Création de soixante mille postes d’enseignants et l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire. Mais aux élections législatives les électeurs de centre droit n’ont plus voté pour François BAYROU parce qu’il a voté pour HOLLANDE. François BAYROU était fragilisé, le PS à décider de l’abattre parce qu’ils sont sectaires. 9.16 % des électeurs ont voté pour François BAYROU aux élections présidentielles et le MODEM n’a que deux députés. Il faut changer le mode de scrutin aux élections législatives et mettre de la proportionnelle afin que tous les courants politiques soient représentés en France. François BAYROU a choisi de ne rien marchander et c’est tout à son honneur afin que le MODEM reste indépendant.
Les médias ne sont plus indépendants depuis que SARKOZY était président. Pendant la campagne des élections présidentielles les candidats des deux partis principaux de l’UMP et le PS ont eu le droit de s’exprimer plus longtemps alors que les autres partis ont eu moins de temps de parole.
Il faut encourager la création, le développement et l’investissement d’entreprise. Il faut faciliter les démarches administratives, alléger les entreprise en matière d’impôt. Les deux verbes qu’a utilisé, François BAYROU pendant la campagne présidentielle de 2012 sont produire et instruire. La France est classée aux vingt - neuvième rangs des nations en matière de lecture. Le chômage des jeunes dépasse vingt – cinq pourcent et est au – dessus de la moyenne européenne. Nous avons perdu beaucoup d’entreprise dans les différents secteurs industriels. Il faut que les français consomment français pour que la production redémarre et créé des emplois. En 2012, nous avons perdu cent cinquante mille emplois. Nos voisins européens ont eu les mêmes problèmes que nous et s’en sont sorti notamment l’Allemagne et la politique de Gerhardt SCHRÖDER. Nous devons diminuer la dette publique (deux mille milliard bientôt) en faisant des économies et en gérant plus efficacement la France. Tous les partis politiques doivent travailler ensemble en période de crise et il faut agir rapidement avec des mesures efficaces.
A l’Assemblée Nationale, nous avons quarante pour cent à cinquante pour cent des gens qui ne sont pas représentés. En 2012, le Centre, le Front de Gauche et le Front National ne compte que cinq députés. Il faut en finir avec le bipartisme gauche – droite. Il faut un vote aux élections législatives qui doit être proportionnel pour que les différents partis soient représentés.
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LA PASSION DE FRANCOIS BAYROU POUR LES CHEVAUX
FRANCOIS BAYROU EN VISITE DANS UN HARAS DE CHEVAUX |
François BAYROU aime beaucoup les chevaux. Lors de son enfance, ses parents avaient trois juments qui faisaient des chevaux de course. Les droits d'auteur de son livre Henri IV écrit en 1994 ont permis à François BAYROU de commencer un élevage de chevaux. Actuellement il possède douze juments qui font naître des chevaux de course. L'entraîneur de ses chevaux est monsieur Jean - Claude ROUGET. Sa première victoire fut en 1999 avec Fils de Viane dans une listed Race puis à l'étranger. Ses chevaux courent avec la casaque orange et la toque noir. D'autres victoires suivirent, Viane Rose c'est imposé dans une épreuve de groupe à Deauville et Alexis Road a couru le prix de Diane. Sa passion pour les chevaux le font également aimer la terre, la campagne, ce sont ses racines pyrénéennes.
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LA CARRIERE PROFESSIONNELLE ET POLITIQUE DE FRANCOIS BAYROU
FRANCOIS BAYROU A L'ASSEMBLEE NATIONALE |
François BAYROU a enseigné pendant 6 ans au lycée de Nay à partir de la rentrée de 1974. Il travaille en même temps dans l'exploitation agricole de ses parents. En 1975, François BAYROU se rend au siège du Centre Démocrate avec un brin de paille dans les cheveux. Il se présente "Bonjour je m'appelle François BAYROU et j'aimerai travailler avec vous." Par la suite il devient l'ami de Jean Lecanuet qui le considère comme son fils. C'est le début d'une longue carrière politique.
De 1981 à 1982 il est chargé de mission au cabinet d'Alain Poher président du sénat. De 1982 à 1994 il est conseiller général des Pyrénées - Atlantiques. En 1983, il est élu conseiller municipal de Pau. De 1984 à 1986 il est conseiller de Pierre Pflimlin qui était président du Parlement européen. Pierre Pflimlin fut également maire de Strasbourg. Je me rappelle d'une anecdote ou François BAYROU nous parla de Pierre Pflimlin dans un restaurant strasbourgeois. Il nous raconta que Pierre Pflimlin lors d'une réunion sur l'Europe demanda la parole. Mr Pflimlin avait déjà un âge avancé et on l'aida à monter sur la scène pour parler. Il commença à parler tout bas pour que les gens dans la salle se taisent. Mr Pflimlin était un grand orateur. En 1986 Mr BAYROU est élu député. dans la 2ème circonscription de Pau.Il fut le plus jeune député. De 1988 à 1993 il est réélu député dans les Pyrénées - Atlantiques. DE 1992 à 2001, il fut président du conseil général des Pyrénées - Atlantiques. En 1993 il fut nommé. Ministre de l'Education Nationale jusqu'en 1997 ou il fut aussi Ministre de l'enseignement supérieur sous le gouvernement d'Alain Juppé. De 1997 à 1999 il est réélu député à Pau. En 1998, il est élu président de l'UDF puis créer Force Démocrate puis la nouvelle UDF. En 2007, François BAYROU créa le Mouvement Démocrate au congrès d'Arras. En 1999, il est élu député européen. En 2002 il démissionne de son mandat de député pour se présenter aux élections présidentielles. Il sillonne la France à bord d'un bus qui roule à l'huile de colza. Il obtient 6 % des voix. En 2002, il est également élu député dans les Pyrénées - Atlantiques. En 2007, il se présente aux élections présidentielles et obtient 18.57 % au suffrage universel au premier tour ( 3ème aux élections présidentielles). Ma première rencontre avec François Bayrou fut le meeting à Strasbourg en février 2007. En 2007, il est réélu député pour 5 ans. En mars 2008, il est élu conseiller municipal de Pau. En 2012, il se représente aux élections présidentielles ou il obtient 9,16 % des voix. 2012 fut pour moi une belle aventure. Nombreuses réunions, collage d'affiche jusque dans la nuit, tractage sur les marché. J'ai également participé à 5 meetings et le salon de l'agriculture. Le meeting de Paris fut un moment fort ou une salle pleine de gens scandaient "Bayrou président". Ce jour là j'étais fière et je le suis encore d'être parmi les militants du Mouvement Démocrate. J'ai beaucoup d'estime pour François BAYROU.
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LES LIVRES QUE FRANCOIS BAYROU A ECRIT
Le premier livre écrit par François BAYROU |
De la vérité en politique 14/03/2013
La France solidaire 2012
2012 Etat d'urgence 2011
Projet d'espoir 2007
Au nom du tiers état 2006
Oui : Plaidoyer de la Constitution européenne 2005
Relève 2001
Ils portaient l'écharpe blanche : l'aventure des premiers réformés des guerres de religion à l'Édit de Nantes, de la révocation à la
Révolution 1998
Henri IV 1998
Le droit au sens 1996
Henri IV 1994
1990 2000 La décennie des mal - appris 1990
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